Penny Lane

Penny Lane est une chanson des Beatles, rédigée par Paul McCartney mais créditée Lennon/McCartney, et publiée en single le 13 février 1967 avec Strawberry Fields Forever de John Lennon en «double face A», puis le 27 novembre suivant sur l'album Magical Mystery Tour.



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Chanson des Beatles - The Beatles - Chanson de 1967 - Single musical sorti en 1967

Penny Lane
Single par The Beatles
extrait de l'album Magical Mystery Tour
Face A Strawberry Fields Forever
(double face A)
Sortie Royaume-Uni 13 février 1967
États-Unis 17 février 1967
Durée 3 :00
Genre (s) Pop
Format 45 tours
Auteur (s) John Lennon et Paul McCartney
Producteur (s) George Martin
Label Parlophone
Classement #2 (Royaume-Uni)
#1 (États-Unis)
Singles de The Beatles
Eleanor Rigby/Yellow Submarine (1966)
All You Need Is Love/Baby You're a Rich Man (1967)
Pistes de Magical Mystery Tour
Strawberry Fields Forever
Baby You're a Rich Man
Penny Lane

Penny Lane est une chanson des Beatles, rédigée par Paul McCartney mais créditée Lennon/McCartney, et publiée en single le 13 février 1967 avec Strawberry Fields Forever de John Lennon en «double face A», puis le 27 novembre suivant sur l'album Magical Mystery Tour (seulement aux États-Unis). Ces chansons partagent le thème de la nostalgie de l'enfance de leurs deux auteurs dans leur ville natale de Liverpool. Le 18 mars 1967, le disque est n°1 des ventes aux États-Unis, mais, et c'est une première depuis quatre ans, n'atteint que la seconde place des charts britanniques. Penny Lane est reprise sur les compilations The Beatles 1967-1970 et 1.

Écriture

Si John Lennon évoque Strawberry Fields, le parc d'un orphelinat de son quartier où il allait jouer enfant, Paul McCartney se concentre pour sa part sur Penny Lane qui n'est pas uniquement une rue, mais également un quartier de Liverpool où son partenaire vécut d'ailleurs avec ses parents jusqu'à l'âge de quatre ans. John Lennon fut ainsi l'unique Beatle à y avoir vraiment habité[1]. Même s'il a été le premier à essayer d'en parler dans In My Life, c'est finalement Paul McCartney qui a su en faire une chanson[2]. Penny Lane dépeint ce qui ressemble à une scène d'enfance, empreinte de nostalgie et de bonheur.

La chanson est construite comme une visite guidée autour de Penny Lane, mettant en scène plusieurs personnages. Celle-ci débute avec un coiffeur qui montre les photos des têtes qu'il a connues, les passants s'arrêtant pour dire bonjour. Au coin de la rue, on peut trouver un banquier avec une moto, qui, fait étrange, ne porte jamais d'imperméable sous la pluie. Plus loin, un pompier avec une photo de la reine dans sa poche nettoie son camion, et derrière l'abri, au milieu du rond-point, une jolie infirmière vend des coquelicots. La visite s'achève avec le coiffeur qui s'occupe d'un autre client, le banquier qui lui aussi attend pour une coupe, et le pompier qui se précipite à son tour dans le salon.

Il y a une part de vérité et une autre d'enjolivements dans la chanson. Ainsi, dans Penny Lane, il y avait effectivement un salon de coiffure, deux banques, et une caserne de pompiers. L'abri et le rond-point sont aussi vrais. Les personnages de la chanson, comme le banquier et le pompier, n'ont par contre jamais existé[2].

Vue sur Penny Lane

Enregistrement

L'enregistrement commence aux studios Abbey Road les 29 et 30 décembre 1966, et se termine le 6 janvier 1967[3]. Le morceau comporte surtout des flûtes, un hautbois, un cor, une contrebasse et en particulier un célèbre solo de trompette piccolo joué par le musicien classique britannique David Mason.

Un clip, réalisé par Peter Goldmann, est d'autre part tourné les 5 et 7 février. Il est diffusé dans l'émission de télévision américaine Hollywood Palace le 25 février.

Publication

Les chansons Penny Lane et Strawberry Fields Forever font partie intégrante des sessions d'enregistrement de l'album Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band qu'elles ont eu en fait l'infortune de débuter, ce qui explique qu'elles ne sont pas présentes sur le disque tant acclamé, sorti le 1er juin 1967.

Tandis que les Beatles poursuivent le travail de conception et de réalisation de leur 8e album, leur manager Brian Epstein presse George Martin de lui livrer des chansons en vue d'occuper le terrain, c'est-à-dire de publier un 45 tours pour l'hiver. Le producteur s'exécute à contrecœur avec ces deux titres qui sont les plus avancés, les plus aboutis. Le single sort par conséquent (en double face A) en février 1967. «Une épouvantable erreur», dira George Martin avec du recul[4].

Intersection de Penny Lane

D'autre part, à cause du comptage spécifique génèré par l'absence d'hiérarchie entre les deux chansons, aucune d'elle n'atteint la tête du hit-parade britannique, et c'est une première depuis 1963 et 12 singles «numéro 1» consécutifs pour les Beatles. A posteriori, George Martin aurait préféré coupler un des deux titres à When I'm Sixty Four, aussi enregistrée fin 1966, estimant qu'ainsi, ils auraient pu atteindre la première place. L'histoire retient que c'est Release Me d'Engelbert Humperdinck qui devance Penny Lane et Strawberry Fields dans les charts en février et mars 1967. Le groupe en ressent finalement un grand soulagement[4], se trouvant pour cette occasion débarrassé d'une pesante obligation.

Impact

Le Sgt Pepper's Bistro

La chanson a eu quelques conséquences sur le quartier qui porte son nom, le rendant dans un premier temps mondialement célèbre. Penny Lane est ainsi devenu un lieu de visite inévitable pour les fans du groupe. Les plaques de la rue ont été régulièrement volées ; il a par conséquent fallu les placer de plus en plus haut et les fixer plus solidement. L'abri sur le rond-point a été transformé en bar, le Sgt Pepper's Bistro, et les paroles de la chanson sont inscrites sur la façade du Penny Lane Wine Bar[2].

Reprises par d'autres artistes

Penny Lane a été reprise surtout par Paul Mauriat (Blooming Hits, 1968), Kenny Rankin (Silver Morning, 1974) ou encore Laurent Voulzy pour sa nouvelle version de Rockollection en 2008.

Notes et références

  1. Extrait d'interview de John Lennon, 1980
  2. (fr) Steve Turner, L'Intégrale Beatles : les secrets de toutes leurs chansons [«A Hard Day's Write»], Hors Collection, 1999 (ISBN 2-258-06585-2) , p.  119 
  3. Fiche technique de Penny Lane, sur Yellow-sub. net
  4. (fr) Collectif, The Beatles Anthology, Seuil, 2000 (ISBN 2-02-041880-0)  

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"The Bank on Penny Lane"

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